Il était là devant moi, cet être mi-homme, mi-dieu, me scrutant de ses yeux aux reflets d'acier, les cheveux noirs et le visage tané par le soleil d'aout
Ce jour-là, sa chemise blanche était ouverte jusqu'à son jeans
Il portait toujours autour du cou, cette chaine et ce médaillon venus du plus profond des temps
Devant lui, je ne pouvais plus bouge, j'étais hypnotisée par sa beauté sauvage
Je savais de par les écrits du vieux temple, que je lui étais destinées
sans un mot, il vint à moi et m'entoura de ses bras
me perdant dans son regard, je lui offrit mes lèvres
Alors, un monde inconnu et merveilleux s'offrit à nous
Un monde plein de lumière où le mal et la souffrance n'existaient plus